- hydrie
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⇒HYDRIE, subst. fém.ANTIQ. GR. ,,Vase à panse bombée, destiné à contenir ou à puiser de l'eau, ordinairement muni de petites anses latérales et d'une grande anse verticale`` (Ac. 1932). C'est vraiment admirable de voir à quel point cette pierre étrusque vous plaît!... Vous n'avez pas seulement cherché à savoir ce qu'il y a dessus. C'est un homme qui tourne un pot. Il faut dire une hydrie, c'est plus grec et plus noble (MÉRIMÉE, Lettres à une inconnue, t. 1, 1870, p. 90).Prononc. : [
]. Étymol. et Hist. 1360 archéol. ydrie (Inventaire du duc d'Anjou, n° 334 ds LABORDE). Empr. du lat. class. hydria « aiguière, cruche », lequel est issu du gr.
« vase pour puiser, contenir ou verser de l'eau » (de
« eau »); cf. l'a. fr. idre « cruche à mettre de l'eau » (1er tiers XIIIe s., M. DE SULLY, Sermons, éd. C.A. Robson, 3, 14).
hydrie [idʀi] n. f.ÉTYM. 1360; idre « cruche à eau », 1190; du grec hudria, de hudôr « eau ».❖♦ Archéol. Vase grec à trois anses.1 D'autres (vases) sont des objets importés; ainsi cette très amusante hydrie du Louvre, d'origine inconnue, où un imagier plein de verve a traité en scène de comédie une donnée de la fable.G. Contenau et V. Chapot, l'Art antique, p. 169.2 L'hydrie (…) affecte une forme assez voisine de celle du stamnos, mais présente trois anses, une grande anse verticale à hauteur du col servant au transport du vase et deux anses latérales permettant de verser le contenu. On rencontre ce genre de vase depuis l'époque archaïque jusqu'à la fin du IVe siècle.Henri Metzger, la Céramique grecque, p. 17.
Encyclopédie Universelle. 2012.